Une aventure des trois artans par Henri G.

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A l'époque dans les années 1955, il était préférable de mettre les petits gars d'Érépio en pension à Bédarieux. Les cars de ramassage n'existaient pas et ces galapias, selon certains parents, avaient besoin d'une éducation du style "Pensionnat de Sarlat".

Avec mes deux compères inséparables Claude B, Jacques G, nous formions "les trois artans".

Un jour de marinade, et de grains successifs, on décida d'impressionner un sympathique Ivoirien, camarade de classe, particulièrement crédule et de quelques années notre aîné. 

A la vue de lourds nuages noirs qui allaient déverser des trompes d’eau, on se prosternait en disant :"Baste qué plougèsse, baste qué plougèsse !!"

Et la pluie arrivait... Et notre ami qui s'appelait Pierre Kouassi-Kouamé, de nous considérer comme des sorciers. Il enregistra la formule magique sur son carnet et se promit de l'utiliser chez lui en Afrique.