LES "TUQUIERS" D' HEREPIAN

Résumé en français du texte de Junior SANS.

Les Hérépianais allaient acheter des clous appelé s aussi " semences " chez leurs voisins de Graissessac, à une quinzaine de kilomètres, où se trouvaient beaucoup de cloutiers.

Las de faire ces dépenses et ces allers et retours, ils cherchent une solution. La population est convoquée sur la place en une grande assemblée pour que chacun donne des idées. Un vieux sage, Ma ître Tomiasson , propose qu'on aille acheter des semences à Graissessac en grande quantité et qu'on les sème dans un bon terrain pour en avoir une bonne récolte. Sit t dit, sitôt fait. Un Hé répianais est envoyé à Graissessac et remplit un tombereau des plus beaux clous qu'il a choisis avec soin.

Pendant ce temps, à Hérépian , on se met déjà au travail. On tourne et on retourne le terrain en attendant le messager. Quand il arrive, toute la population, jeunes et vieux, fifre et tambour en te, comme si c'é tait un grand jour de fête, part semer les précieux clous, pensant qu'au bout de huit jours ils germeront. Et travaille que tu travailleras... Avant le coucher du soleil, tout fut terminé . Il ne manquait plus que la pluie pour faire germer. On prie le ciel, et le surlendemain, les voeux sont exauc s ; les Tuquiers sautent de joie et se voient déjà riches...

Mais au bout d'un mois, toujours rien. On tient une autre assemblée, on demande conseil au vieux sage, Ma ître Tomiasson qui recommande de faire une procession, pieds-nus , pour fléchir davantage Dieu. Les Tuquiers partent donc, chantant vêpres et compiles, vers le champ. Celui quié tait en tête, le porte-croix, pénètre le premier dans le champ, ne pensant plus qu'i létait nu-pied, et s'écrie : " Ils germent ! Ils germent ! Et même ils seront bien pointus ! "

A ces mots, les Tuquiers , jeunes et vieux, partirent tout contents...

Mais hélas, les semences n'ont pas encore poussé , et les pauvres Hérépianais , qui attendent en vain, vont toujours à Graissessac acheter leurs clous.

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